La revenue-based finance ou RBF est un mode de financement qui est apparu arrive petit à petit en France. Elle commence à se répandre et se fait apprécier de certains. Nous vous en dirons un peu plus sur ce mode de financement.
Qu’est-ce que la RBF ?
La revenue-based finance ou RBF consiste à financer une société qui donne en contrepartie un pourcentage de son chiffre d’affaires. On parle aussi de financement par royalties. Avec ce système, les royalties sont reversées trimestriellement permettant ainsi de gagner de l’argent régulièrement ou de réinvestir dans d’autres projets. Le marché français de la RBF est petit comparativement à celui de l’Amérique du Nord. Les grosses boîtes telles qu’Amazon ou PayPal le proposent depuis un certain moment déjà à leurs clients. Plus de 4000 entreprises ont été financées à hauteur de 2 milliards à l’aide de ce système depuis 2015.
C’est un mode financement non dilutif contrairement à la levée de fonds et permet aux investisseurs d’avoir non seulement un pourcentage de chiffres d’affaires, mais aussi de la liquidité. La RBF a permis à des plateformes d’avoir près de 3 millions d’euros d’investissement rien qu’en trois mois, soit plus que ce qui a été fait en 2019. C’est un système qui viendra révolutionner petit à petit le monde des finances et qui servira à gagner beaucoup d’argent. Beaucoup de plateformes ou d’entreprises ne cessent de se spécialiser dans ce mode financement.
Les banques deviendront-elles des concurrents ?
Pour proposer ce genre de financement, il faut être soit un établissement de crédit ou lever de la dette auprès d’investisseurs, ce qui nécessite assez de temps. Tout ceci, sans mettre de côté les risques liés au crédit. Malgré cela, le marché européen peut vite être compétitif. Paypal et Stripe, par exemple, proposent du financement en RBF dans quelques pays d’Europe en plus des Etats-Unis. En France, une plateforme suit de près le phénomène, car le sujet est en développement et des partenariats en cours. Les banques peuvent aussi proposer ce genre de financement. Elles en font même déjà grâce au flux de caisse avec des gros marchands. Pour un expert, elles n’ont pas la capacité de monter et agréger toutes les données pour la création d’un nouveau scoring de crédit. Toutefois, elles casseront surement les prix si elles rentrent.